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Gustave Courbet

1819 Ornans
1877 La-Tour-de-Peilz


Gustave Courbet, fils d’une famille aisée de paysans, naît le 10 juin 1819 à Ornans. Son esprit d’observation précis, son amour du détail, ses couleurs très expressives et la plasticité de ses personnages vont à l’encontre de toutes les règles académiques et annoncent le "réalisme".
L’artiste prend ses premiers cours de dessin avec Charles Antoine Flajoulot dès sa scolarité. Courbet se rend à Paris en 1839 et fait un bref apprentissage chez Carl von Steuben et Alexandre Jean-Baptiste Hesse. Il achève ses études en autodidacte, en copiant les maîtres anciens au Louvre ou en étudiant la nature de manière intensive. Malgré les premiers succès de ses expositions au Salon de Paris à partir de 1844, les tableaux de Courbet sont sans cesse refusés jusqu’en 1846.
Après le premier Salon sans jury en 1849, les œuvres de l’artiste peintre sont présentées régulièrement dans les expositions. Ses amis et admirateurs sont fascinés par sa peinture constituant une critique de la société et qui, contrairement à l’ensemble des traditions, a une manière d’exposer réaliste jusqu’alors inexistante alors qu’il est confronté principalement à la critique et au rejet de l’opinion publique.
Gustave Courbet est exclu de l’Exposition universelle en 1855 et organise par la suite sa propre exposition dans un pavillon. Bien qu’il ne connaisse en France qu’un médiocre succès, Courbet influence surtout le réalisme allemand au début des années 50. Grâce à sa brillante technique et à sa manière de s’exprimer, l’artiste peintre est très prisé à Francfort et à Munich. Les tableaux de Courbet comme "Un enterrement à Ornans", datant de 1849, et "L’atelier du peintre", datant de 1855 (ses deux œuvres sont présentées au Musée National du Louvre à Paris), annoncent une nouvelle manière d’exposer réaliste dans le domaine de l’art.
Plus la scène culturelle française s’oppose à son art, plus sa position politique envers le Second Empire en France devient claire dans sa peinture. La participation de Gustave Courbet à la destruction de la Colonne Vendôme est fatale. A l’issue d’une peine d’emprisonnement, il doit couvrir les frais de reconstruction du monument et décide alors de prendre la fuite pour la Suisse. Démoralisé et dépourvu de ressources, il tente un nouveau départ à La Tour-de-Peilz sur le lac Léman.
Il y peint encore quelques natures mortes, des nus et des paysages avant de mourir le 31 décembre 1877.


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